A la suite d'un dépôt de plainte au commissariat, en gendarmerie, en ligne ou par courrier, des enquêteurs sont désignés pour enquêter sur l'infraction dénoncée.
Une enquête pénale est donc ouverte et donnera lieu à différents actes d'investigation : audition, analyse des caméras de vidéo-surveillance, consultation des fichiers de police, perquisition, interpellation, garde à vue, recherches dans les téléphones portables, etc.
Il est à noter qu'à tout moment de l'enquête, la victime peut effectuer des compléments de plainte ou fournir elle-même des preuves aux services de police ou de gendarmerie.
A l'issue de cette enquête, le dossier est transmis au Procureur de la République compétent pour qu'il prenne une décision sur l'orientation de la plainte. Il a le choix entre plusieurs possibilités et peut notamment :
Le Procureur de la République doit informer la victime en cas de convocation devant une juridiction répressive ou en cas d'alternative aux poursuites. Cette information prend la forme d'un "Avis à victime".
Lorsqu'il décide de classer sans suite une plainte, il doit également en aviser la victime en indiquant les motifs justifiant ce classement. Ces motifs peuvent être les suivants :
- les faits dénoncés dans la plainte ne constituent pas une infraction,
- l'auteur des faits ne peut être identifié,
- le plaignant a rtiré sa plainte
- l'infraction n'est pas suffisamment caractérisée, etc.
Que faire si votre plainte a été classée sans suite ?